Durée : 1h10
Maillon (petite salle)Centre Socio-Culturel Camille Claus
Théâtre
France
lu 27 mars 10:00 +14:30 : représentations scolaires
création / coproduction
en français
en famille dès 10 ans
Le spectacle fait partie du temps fort
« Tu fais quoi dans la vie ? » – le monde du travail aujourd’hui
garderie créative
sa 25.03.
pour les 4 – 9 ans
Avec sa « trilogie de théâtre de table », Bérangère Jannelle relève un défi, dont l’idée lui est venue lors du confinement, tandis que la table était devenue lieu de travail : répondre simplement à des questions de société complexes, pour des enfants à qui rien ne fait peur.
Dans ce premier opus, elle s’attaque à l’argent, cette réalité à la fois omniprésente et mystérieuse, depuis l’esclavage jusqu’à la spéculation en passant par la rémunération du travail. Deux drôles de conférenciers nous exposent son histoire, son fonctionnement, sa circulation, à partir de denrées de consommation courante : pâtes, sauces, boîtes de conserve, chaussettes… Protagonistes de cet exposé ludique, ils quittent peu à peu la table pour devenir les éléments du dispositif scénique. Les situations se déploient, dans une visite guidée dans les rouages de l’économie et du travail, qui emprunte au jeu de société et au jeu de plateau. Puisant dans les théories (Keynes, Smith, Graeber) autant que dans les références culturelles et artistiques, Bérangère Jannelle invite enfants et adultes à une expérience dans laquelle savoir et amusement vont de pair.
Après des études de philosophie, Bérangère Jannelle devient metteure en scène, réalisatrice, adaptatrice, autrice et scénariste. En 2001, elle crée sa première pièce, Décaméron, présentée au Festival d’automne à Paris. Deux volets fondent aujourd’hui son travail : le volet proprement philosophique et documentaire (Z comme zigzag, Melancholia europea, Les Monstres) pour lequel elle imagine souvent des dispositifs atypiques, et le volet de la fiction souvent nourri de sciences humaines et d’Histoire (Lucy in the sky est décédée, Comme le nageur au fond des mers) où des lieux sont scénographiés sur le plateau afin de créer une écriture à la fois cinématographique et poétique. Dans les deux cas, c’est la relation au spectateur actif qui est centrale.
Elle est accueillie au Maillon avec Le Décaméron en 2000 et Robinson, voyage au pays de nulle part en 2003.