jeu. 11 + ven. 12 mai
20:30 — Durée : 1h30
Maillon (grande salle)
Danse, Musique
Belgique
première française
en italien et anglais
surtitré en français et allemand
accessible aux germanophones
je 11.05. Kulturbus Offenbourg <> Strasbourg
bord plateau
je 11.05.
Un temps d’échange pour partager ses questions et premières impressions avec l'équipe artistique à l’issue
de la représentation.
Avec Madrigals, Benjamin Abel Meirhaeghe se saisit des Madrigali guerrieri et amorosi, composés en 1638 par Claudio Monteverdi pour en faire une oeuvre située hors du temps.
Dans une caverne étrange aux tonalités mythologiques, l’amour et le combat, qui donnent leur titre à ces chants, s’expriment avec force à travers une communauté débridée et en quête d’elle-même, où l’humain et le divin semblent fusionner. Le mouvement frénétique des corps nus alterne avec les moments de repos. Comme le compositeur prenait ses distances avec la musique religieuse par cette oeuvre tardive de la Renaissance italienne, l’adaptation qu’en propose Meirhaeghe, étoile montante de la scène belge, porte aussi la marque d’une émancipation. Tout en en restituant la beauté première, les interprètes s’approprient les airs, dans une partition qui mêle les instruments classiques et sons électroniques composée par Doon Kanda. Un rituel fait de tensions et de désirs, d’émotions et de sensualité, orchestré par un protagoniste original du théâtre musical contemporain.
Benjamin Abel Meirhaeghe est né en Belgique (Flandre) en 1995. Il quitte sa ville natale pour intégrer l’École d’art Ottogracht de Gand, où il est remarqué notamment pour sa voix de contre-ténor. Il suit ensuite une formation en arts de la performance à l’Académie de théâtre de Maastricht dont il sort diplômé en 2018.
Son projet de fin d’études intitulé The Ballet est un projet démesuré, créé avec le danseur Emiel Vandenberghe.
Depuis lors, il met en scène des œuvres hybrides qui combinent opéra, danse et performance pour des grands plateaux.
« Le nouveau prodige d’une scène artistique flamande décidément jamais à court d’artificiers ni d’idées. »
« Benjamin Abel Meirhaeghe invite les spectateurs à une expérience émotionnelle et sensorielle où se questionne le commencement d’une civilisation et s’exalte un onirisme primitif qui enchante. »
« Un show détonant, grand mélange de magie et d’émotions, où l’artiste plonge dans le passé, sur les traces de sa passion pour l’opéra, en un cri primitif empli de pulsions intimes, où les performers dansent main dans la main et vocalisent, soutenus par les beats électroniques. Une œuvre totale. [...] Madrigals, avec humour et pertinence, jubilation et décalage, jette des ponts entre les genres, les formes artistiques, les artistes et le public. »
« Un spectacle initiatique »