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EN VOL

EN VOL , Maëva Longvert / Le Polymorphe

Focus
PREMIÈRES, la suite
10 – 18 novembre 2023
Voir le temps fort

D’immenses corneilles, fabuleuses et redoutables, se déploient sur le parvis et dans le hall du Maillon. Ces oiselles viennent nous parler d’histoires réelles et fictionnelles, de brèches, de luttes heureuses et victorieuses, d’histoires de survie, de rêves d’envol.

En investissant l’espace public, la plasticienne Maëva Longvert, formée au théâtre de rue, le questionne depuis le début de son jeune parcours comme un territoire où s’expriment des rapports de force. Aux monuments dont il sert de décor, elle oppose les « anti-monuments » que sont ces créations colorées et vibrantes, en forme de pied de nez à toutes les invisibilisations. Puisant à la source des textes de Donna J. Haraway pour son esthétique du détournement, elle s’inspire plus particulièrement dans ce travail de l’ouvrage Habiter en oiseau de Vinciane Despret, dans lequel la philosophe s’attache à décrire le rapport complexe des oiseaux au territoire et les tentatives des ornithologues pour le comprendre. Pourquoi ne pas y chercher le point de départ d’un nouvel être au monde ?

La fabrique d’expériences

EN VOL – atelier participatif

EN VOL – atelier participatif

Et si l’un des oiseaux de l’installation monumentale En vol était réalisé par vous ? 

sa 11 nov

Diplômée d’un Master arts et scènes d’aujourd’hui, – écritures scéniques en espace public de la Fai-ar (école supérieure d’arts en espace public à Marseille), diplômée de l’ESAAT (École Supérieure des Arts Appliqués et du Textile), Maëva Longvert est autrice d’une pratique singulière de tressage de textiles. Elle exerce depuis ses débuts dans l’espace public (villes, forêts, jardins, ponts…). Sa première forme, NYCTALOPE, porte sur la place des femmes dans l’espace public la nuit. Elle débute sa deuxième écriture d’une installation performative, KILL ME, sur le rapport à la chasse et au vivant.

lepolymorphe.com

Création située en espace public et création plastique : Maëva Longvert
Coproduction : Les Subs, Lyon / Latitude50, Marchin Belgique
Partenaires et soutiens : Aide à la création, DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur / In situ / Erasmus Plus / Le Cifas, Bruxelles / Le Pôle Nord, Marseille / CNAREP – L’abattoir, Chalon-sur-Saône
Remerciements : aux chasseurs de Marchin, à Catherine Creuze conseillère de la métropole de Lyon, Alain du Bal Trap de Limonest, aux sonneurs de cors de chasse du pont Kitchener Marchand de Lyon, à Juliette de l’association Creaves d’Andenne, Centre de revalidation des espèces animales vivant à l’état sauvage, aux femmes de Chalon-sur-Saône, au café Chez Ruelles de Marchin, à l’école des vivants, Floriane Pochon, Alain Damasio, à la fabuleuse et redoutable Vinciane Despret et à toutes les bestioles.

 

Dans le cadre du projet Ressources vivantes du Matrimoine des Arts de la Rue, porté par la Fédération des Arts de la Rue Auvergne-Rhône-Alpes, Maëva Longvert témoigne de son parcours de metteuse en scène de rue, de designer textile et de directrice artistique de la compagnie Le Polymorphe. Dans ce premier entretien, elle revient sur son enfance de petite fille née au Sri Lanka et adoptée en France, à Lyon, ses années d’études de textile en école d’art, ses premières installations en extérieur, autour du détournement d’objets, son voyage en Asie, sa vie dans une maison collective, son entrée dans le cirque et son travail avec le carnaval de Toulouse, sa rencontre avec la famille Goldini et, enfin, sa formation en production et technique en espace public à la FAI-AR.

à voir sur Artcena, le Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre

avr

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