J’ai une épée , Léa Drouet
Un paysage de cubes et de formes hybrides qui scintillent sous les projecteurs. Une enveloppe sonore, composée par le musicien Èlg, qui tantôt impulse tantôt berce la parole de Léa Drouet. Pour s’approcher de l’enfance, dans sa dimension politique et poétique, la comédienne et metteuse en scène croise fable et documentation, paillettes et licornes, récits et images évocatrices. Comment parler des enfants, sans parler à leur place ? Comment éviter de faire de l’enfance un sujet de discours, de l’observer à travers des catégories institutionnelles telles que le soin, l’éducation, la surveillance ?
J’ai une épée puise dans un travail d’enquête mené par Léa Drouet et la philosophe Camille Louis, et s’appuie sur des cas précis et leur traitement médiatique, qui en disent long sur le regard que nous portons sur l’enfant. Des fables inventées, telles que la metteuse en scène et sa fille se les racontent, viennent s’y insérer. Car déconstruire les représentations de celles et ceux « qui ne parlent pas » (infans en latin), c’est aussi créer un appel d’air pour les imaginaires par lesquels les enfants tentent de s’extirper de l’espace que la société leur donne.
La fabrique d’expériences
Avant-scène
Un temps de rencontre pour approfondir un aspect du spectacle avant la représentation.
je 18 janv
Midi-sandwich
Un rendez-vous inédit et gourmand, en petit comité, pour découvrir le cheminement de la création.
ve 19 janv
Parler depuis le cœur de l’enfance
Cette forte proposition scénique, d’une sobriété aussi simple qu’efficace, interroge la place de l’enfant dans notre société. Une parole singulière, un seule en scène qui invite à penser. Car si l’enfant n’a presque jamais de voix (ainsi sa définition latine : l’infans est celui qui ne parle pas), la performance nous amène à reconsidérer la célèbre réplique « je parle de toi mais je ne te parle pas ».
article à lire sur rtbf.be
J’ai une épée, une pièce signée Léa Drouet au Maillon
Mêlant sciences humaines, imaginaire et recueil de paroles, Léa Drouet questionne avec un fin cynisme les rapports troubles de nos institutions à l’enfance, dans J’ai une épée.
article à lire sur poly.fr
Une pièce qui explore l’enfance...
Léa Drouet se penche sur les « entours » de l'enfance, interrogeant la manière dont les institutions les observent et les représentent, notamment celles censées les protéger, les éduquer, et les encadrer. Quels cadres existent pour les enfants, et comment peuvent-ils être déconstruits pour offrir un espace où l'enfant peut réellement exister ? Des interrogations cruciales qui conduisent à un regard critique sur les mécanismes qui façonnent la vie des jeunes.
à lire sur rtbf.be
Léa Drouet met l’enfance en mode majeur
Léa Drouet poursuit sa quête d’un théâtre permettant de regarder le monde et ses problèmes autrement, à distance des représentations habituelles. Mêlant les langages des arts plastiques, des sciences humaines, de l’autofiction et du théâtre, elle aborde ici avec finesse l’enfance à travers les institutions qui l’encadrent, la cadrent.
à lire sur sceneweb.fr
Léa Drouet : Faire confiance à ce qui nous touche
Laurie Bellanca au sujet du travail de Léa Drouet
à lire sur Alternatives théâtrales
Léa Drouet parle de son parcours
émission dans Les Carnets de la création à écouter sur France Culture
Léa Drouet : La société n’aime pas les enfants qui posent des questions
Léa Drouet poursuit sa réflexion sur l’enfance. « Je me suis rendu compte à quel point l’enfance était une minorité – on parle d’ailleurs de mineurs. On globalise et on naturalise l’enfance comme on le fait pour la minorité que sont les femmes par exemple. On parle d’enfant comme s’il s’agissait d’une espèce à part alors que l’enfance est une période de l’existence, on devrait parler d‘êtres dans le temps de leur enfance », dit la metteuse en scène.
article à lire sur bruzz.be
Conception : Léa Drouet / Vaisseau
Mise en scène, texte, interprétation : Léa Drouet
Dramaturgie : Camille Louis
Scénographie : Élodie Dauguet
Musique : Èlg
Lumières : Nicolas Olivier
Costumes : Eugénie Poste
Régie générale : François Bodeux
Assistance à la mise en scène : Marion Menan
Développement de production, diffusion : France Morin, Anna Six, AMA Brussels
Production : Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Vaisseau asbl
Coproduction : Centre Culturel André Malraux, Scène nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy / Printemps des Comédiens, Montpellier / NEXT Arts Festival / Kunstenfestivaldesarts / Théâtre de Liège / Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne / Mars-Mons – Arts de la scène /Le Phénix — Scène nationale de Valenciennes / La Coop asbl / Shelter Prod
Aides : Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique – Direction du Théâtre
Soutiens : Kunstencentrum Buda / La Bellone / House of Performing Arts / Taxshelter.be, ING / Tax Shelter du gouvernement fédéral belge
Léa Drouet est metteuse en scène et comédienne, installée à Bruxelles depuis 2010. Son travail prend différentes formes et circule entre l’installation, le théâtre et la performance. La diversité des formes proposées est traversée par son intérêt constant pour certaines questions : comment peut-on faire basculer des problématiques des sciences humaines dans le régime du sensible, du sonore, du corporel et de la matière ? Comment partager des expériences esthétiques qui traduisent différentes problématiques politiques et sociales ? Léa Drouet a participé aux laboratoires de recherche du Maillon et du TJP CDN à l’occasion du Temps fort Les Narrations du futur en juin 2021.
vaisseau-leadrouet.com
podcast
Le Beau Bizarre #45 avec Léa Drouet
Le Beau Bizarre, un espace sonore libre et hybride par Zineb Soulaimani. Le numéro 45 est consacré à J’ai une épée et Léa Drouet.