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Samudaripen
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Samudaripen , Le génocide des Tsiganes , Claire Auzias / Sébastien Kuntz

Temps fort
Corps politiques
12 mars – 4 avril
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En 2007, suite à une rencontre avec des Manouches alsaciennes, Sébastien Kuntz participe à une exposition aux Saintes-Maries-de-la-Mer lors du pèlerinage des Gitans. Pour ce projet, il se penche sur le génocide des Roms, « Samudaripen » – « Tout tuer » en langue romani. Le résultat de son ressenti sur cet événement tragique a donné naissance à plusieurs estampes. Il rencontre plus tard Claire Auzias, historienne et auteure de Samudaripen, le génocide des Tsiganes, qui écrit un texte pour accompagner les estampes. Ainsi naît un petit recueil.

À travers ces estampes, il tente de dire l’indicible d’une expérience inhumaine.

 « Étrangers à leurs contemporains
incompris, insaisissables
Les Manouches le restèrent dans les mémoires, dans les Pardons,
dans le respect dû aux meurtris.
Murés dans le silence des Inexistants
Déniés hier, jadis et aujourd’hui. »
Claire Auzias, 2010

 

Sébastien Kuntz

Les préoccupations artistiques de Sébastien Kuntz le conduisent à s’engager dans un travail sur la mémoire et la transmission. Les limbes, œuvre graphique balisant Le Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme en est l’un des aspects (projet porté en 2003, par le Centre d’Initiation aux Droits de l’Homme de Sélestat, CIDH).

À partir de 2006, il réalise une série de gravures sur « Samudaripen », exposées lors du rassemblement des Tziganes d’Europe aux Saintes-Maries-de-la-mer en 2007. Poursuivant dans ce sens, il réalise une série de monotypes sur « le programme T4, extermination des malades mentaux dès 1933 », pour un colloque organisé par l’association Les Oubliés de l’histoire à Strasbourg.

La réflexion de Sébastien Kuntz s’exerce sur des formats multiples, à travers une palette réduite. L’artiste emploie largement les deux valeurs fondamentales que sont le noir et le blanc. L’humain, présent dans son travail est souvent confronté, mêlé au végétal, aux arbres, aux racines, dans des oppositions quelques fois violentes.

Ses peintures suggèrent la dimension sociale de l’individu, de l’allégorie de la caverne à l’actuelle société de sur-communication, voire d’incommunicabilité. L’homme évolue dans cette société désorientée où lorsque certains murs tombent d’autres se dressent, où des communautés sont rejetées par les mécanismes de l’exclusion. Dans sa création actuelle l’arbre–acteur incarne le symbole de ce lien possible ou impossible avec nos semblables.

www.artistescontemporains.org/artistes/sebastien-kuntz

 

avr

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