Votre navigateur est obsolète ! Essayer d’ouvrir cette page web sur un autre navigateur.
Aller au contenu
Cadela força – trilogie
Cadela força – trilogie
Cadela força – trilogie
Cadela força – trilogie
Cadela força – trilogie
Cadela força – trilogie
Cadela força – trilogie

Cadela força – trilogie , Chapitre I – La Mariée et Bonne nuit Cendrillon , Carolina Bianchi / Cara de Cavalo

La Mariée et Bonne nuit Cendrillon sont une vertigineuse entreprise : dire les violences sexuelles et les féminicides, en questionnant la persistance des non-dits autant que les possibilités du récit. Celui, par exemple, de la mort de Pippa Bacca, artiste italienne violée et assassinée en Turquie en 2008 durant une performance itinérante. Dans une forme hybride, qui emprunte tant aux codes de la conférence qu’au tableau vivant et au rituel collectif, Carolina Bianchi et sa compagnie convoquent les abîmes du présent et l’histoire culturelle pour mettre au jour une mémoire de la violence. Profondément marquée par le silence collectif et l’invisibilité des victimes, la jeune Brésilienne puise dans les références littéraires et cinématographiques pour faire du réel sa matière. Pour cela, elle n’hésite pas à s’abandonner, sous l’effet de la « boisson du violeur », à la fragilité et à l’impuissance. Dénonçant les crimes dissimulés dans les plis de l’histoire, interrogeant la façon d’en parler, ce spectacle à la beauté radicale est une tentative : celle, en dépit de tout, d’allumer une lumière dans la plus grande obscurité.

La fabrique d’expériences

Rencontre

Rencontre

Les luttes féministes en Amérique Latine

ma 30 janv

Espresso

Espresso

Avant d’entrer en salle, assistez à une courte introduction dramaturgique par Barbara Engelhardt.

me 31 janv

« Carolina Bianchi : composer avec son désir de violence »

« Le danger, c’est l’un des fils rouges qui ont guidé Carolina Bianchi dans l’étude de performances créées par des artistes femmes, auxquelles sa propre pièce fait référence. S’il est triste et injuste de résumer Bonne nuit Cendrillon à sa teneur spectaculaire – sa force tient surtout à la sonde poétique qu’elle jette aux racines d’un mal trop humain –, il importe de souligner que celle-ci n’a rien de gratuit. […] Le fameux « choc » que provoque Bianchi vient peut-être de la franchise par-delà toute morale avec laquelle elle médite sur la pulsion destructrice qui prédomine chez les hommes et irrigue la psyché universelle. »
lire l’entretien dans Mouvement #120, janvier 2024 (abonné·es)

« Festival d’Avignon : dans les cauchemars de Carolina Bianchi, l’enfer des violences faites aux femmes »

« Entre théâtre et performance, l’artiste brésilienne signe, avec A Noiva e o Boa Noite Cinderela, un spectacle sidérant sur les féminicides et le viol. Autant le dire, la représentation que signe Carolina Bianchi devrait faire date dans l’histoire du Festival d’Avignon et marquer la mémoire du public. »
lire l’article sur Le Monde (abonné·es)

«  Carolina Bianchi raconte l’enfer des viols dans une performance à couper le souffle »

« C’est probablement le moment le plus marquant de cette 77e édition du Festival d’Avignon. Carolina Bianchi, metteure en scène brésilienne présente son premier spectacle au festival, A Noiva e o Boa Noite Cinderela, le premier chapitre d’une trilogie sur les dessous macabres du viol. »
lire l’article sur francetvinfo.fr

Carolina Bianchi, performeuse brésilienne au festival d’Avignon : « Ce qui m’intéresse, c’est comment nous, les femmes, parlons de la violence sexuelle »

« En marge de son spectacle présenté au festival d’Avignon, la performeuse issue du Brésil, pays qui a l’un des plus forts taux de féminicides au monde, raconte la nécessité de parler de violences sexuelles au théâtre, sans résilience. »
rencontre à lire sur Libération (abonné·es)

La metteuse en scène et dramaturge brésilienne Carolina Bianchi vit à Amsterdam où elle a intégré le programme 20/22 de l’Académie de formation aux arts de la scène DAS. Son travail oscille entre théâtre, performance et danse et a pour but d’interférer avec l’histoire et de remettre en cause l’ordre patriarcal. Pour ce faire, elle se plonge, par exemple, dans le jeu vidéo Phantasmagoria, dans des pactes historiques, des crises de genre, des héritages coloniaux et de l’érotisme. Elle est la metteure en scène du collectif Cara de Cavalo (Tête de cheval), avec lequel elle a réalisé depuis 2016 plusieurs lectures-performances et spectacles en salle et en espace public.

Conception, écriture, dramaturgie et direction artistique : Carolina Bianchi
Avec Larissa Ballarotti, Carolina Bianchi, Alita, José Artur Campos, Joana Ferraz, Fernanda Libman, Chico Lima, Rafael Limongelli, Marina Matheus
Traduction pour le surtitrage : Larissa Ballarotti, Luisa Dalgalarrondo, Joana Ferraz, Marina Matheus (anglais), Thomas Resendes (français), Niki Graça (allemand)
Dramaturgie et recherche : Carolina Mendonça
Direction technique, musique originale, son : Miguel Caldas
Lumière : Jo Rios 
Scénographie : Luisa Callegari
Costumes : Carolina Bianchi, Luisa Callegari, Tomás Decina
Vidéo : Montserrat Fonseca Llach
Vidéo du karaoké : Thany Sanches
Entraînement du corps et de la voix : Pat Fudyda, Yantó
Collaboration artistique : Tomás Decina
Dialogue sur la théorie et la dramaturgie : Silvia Bottiroli
Soutien à la production et à la régie plateau : AnaCris Medina
Direction de production et administration de tournée : Carla Estefan
Diffusion internationale : Metro Gestão Cultural, Brésil

Production : Metro Gestão Cultural (Brésil), Carolina Bianchi y Cara de Cavalo
En coproduction avec : Festival d’Avignon / KVS Brussels / Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne / Frascati Producties, Amsterdam
Avec le soutien de : Fondation Ammodo / DAS Theatre Master Program / 3 Package Deal of the AFK – Amsterdams Fonds voor de Kunst / NDSM, Over het IJ Festival / Theater der Welt, Kaaitheater, Bruxelles / Onda, Office national de diffusion artistique
Résidences : La FabricA du Festival d’Avignon / Frascati, Amsterdam / Greta Galpão, São Paulo / DAS Theatre, Amsterdam / Festival Proximamente/KVS, Bruxelles / Pride Festival, Belgrade / Espaço Desterro, Rio de Janeiro / Festival 21 Voltz/Central Elétrica, Porto
Spectacle créé le 6 juillet 2023 au Festival d’Avignon.


* Intertextualité : le texte de ce spectacle a également été construit à partir d’échanges avec des auteur·ices. Nous soulignons la collaboration de l’actrice Alita dans son texte dans la deuxième partie du spectacle, Nathalie Léger et son livre La Robe blanche, les écrits de Saidiya Hartman, le travail de l’anthropologue Rita Laura Segato, la bibliographie de Roberto Bolaño et des conversations avec l’artiste Renan Marcondes.

Le voyage sans retour de Pippa Bacca

Dans Affaires sensibles, l’histoire de Pippa Bacca, une artiste italienne partie en mars 2008 en autostop vêtue en mariée pour promouvoir la paix entre les peuples à travers les Balkans et le Moyen-Orient.

émission à écouter sur France Inter

présentation par Carolina Bianchi

Entretien avec Carolina Bianchi

Entretien avec Carolina Bianchi

« Je suis dans l’exploration avec cette recherche sur toutes les violences faites aux femmes, physiques, sexuelles, psychologiques. C’est effectivement un questionnement ouvert et sans réponse. Il ne s’agit pas pour moi de livrer un rapport d’enquête ni de reproduire ou de rejouer ces violences, bien au contraire. »

Le Beau Bizarre #55 avec Carolina Bianchi

Le Beau Bizarre #55 avec Carolina Bianchi

Le Beau Bizarre, un espace sonore libre et hybride par Zineb Soulaimani.
Le numéro 55 est consacré à « Cadela Força » : une rencontre passionnante.

rencontre

avr

S’inscrire à la newsletter

Cette adresse a été ajoutée aux destinataires de la newsletter.

Pour recevoir une newsletter thématique, précisez vos centres d'intérêt.