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Intérieur nuit
Intérieur nuit
Intérieur nuit

Intérieur nuit , Jean-Baptiste André

Tout commence par l’espace : deux simples murs placés à angle droit pour suggérer une cellule de prison, une chambre d’enfant peut-être. Un personnage s’en approche, s’y frotte, s’y confronte, patiemment et minutieusement. À la croisée des disciplines, Jean-Baptiste André interroge l’équilibre, que l’on tient et que l’on perd, comme une question toujours ouverte posée au corps. Dans un lieu ambigu ouvert à toutes les associations d’idées de la part du public, son solo nocturne est une métaphore physique de la condition humaine, entre aspiration et introspection, entre rêve de liberté et conscience de sa vulnérabilité. Sur des nappes de musique électronique ou les notes mélancoliques des Tindersticks, le corps se révolte et s’effondre, entre douceur et virtuosité. Mais à l’acrobatie vient bientôt se superposer l’image, à l’artiste son double projeté. Par le jeu de la vidéo et de la lumière, les perspectives se troublent. Haut et bas, envers et endroit, intérieur et extérieur : autant de repères qui semblent désormais abolis, dans une performance physique et onirique.

« [Jean-Baptiste André] jette dans cette première pièce les prémices d’une pensée spectaculaire ajustée autour d’un corps étrange : tous les muscles semblent sollicités à égalité, quel que soit le mouvement. Méditation sur l’ennui et le vide, coup de blues d’un gosse poussé trop vite qui escalade les murs de sa chambre comme les branches d’un arbre, ce solo maintient le cap d’une volonté retenue. » 

Rosita Boisseau, Le Monde 

« Impressionnant acrobate, jusqu’au bout des doigts de pied qu’il a formidablement mobiles et expressifs, Jean- Baptiste André est un homme-chat qui découvre son territoire en le parcourant de tout son corps. Souple, solide et délicat, calme et précis.» 

Maïa Bouteillet, Libération 

« Désarticulé, ou plutôt admirablement articulé, il fait de son corps un tourbillon de gestes, marche sur les murs, se reflète et se dédouble dans l’objectif d’une caméra vidéo. Surtout, il a un air étrange, désespéré. Il invente la tristesse de l’exploit physique, et on le remercie d’être si différent. » 

Gilles Costaz, Politis 

« Intérieur nuit explore les limites physiques du corps, questionne l’équilibre précaire et intime de chacun. Cette pièce est une expérience intérieure, un moment d’intimité et de proximité à partager, et tout à la fois ludique et coloré. La performance scénique plonge le spectateur dans des états de rêverie, provoque des éclats de rire et bouscule les repères sensoriels. »

Geneviève Charras – lire l’article en entier

Après plusieurs années de gymnastique, Jean-Baptiste André découvre les arts du cirque, qui lui ouvrent les portes du théâtre et de la danse. Il passe par une année d’études en lettres supérieures avant d’intégrer le Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne, où il se spécialise dans les équilibres sur les mains et le travail du clown. À sa sortie en 2002, il fonde l’Association W et écrit et interprète plusieurs spectacles dont Intérieur nuit, sa première création en 2004. Depuis, il nourrit d’étroites collaborations avec d’autres circassien·nes, danseur·euses, mais aussi des auteur·rices (Fabrice Melquiot par ex.). Son travail est invité dans le monde entier. Au Maillon, il est accueilli en 2012 avec Qu’après en être revenu.

associationw.com

Conception, mise en scène et interprétation : Jean-Baptiste André
Création musicale : Christophe Sechet

Création lumière : Jacques Bertrand

Conseillers artistiques : Céline Robert, Michel Cerda, Hervé Robbe
Scénographie : Jean-Baptiste André et Jacques Bertrand

Construction et conditionnement du décor : Zarmine – Florence Audebert, André Rubeillon, Michael Le Coq

Création parfum intérieur : Marion Costero 

Photographe associé : Fred Mons

Régie générale : Julien Lefeuvre

Régie lumière : Nicolas Marc 

Régie son : Frank Lawrence

Administration : Christophe Piederrière / Cyclorama, Rennes
Production, diffusion : Laurence Edelin

Remerciements à Nicolas Marc et aux Ateliers du vent (Rennes)

Coproduction : association W / Centre National des Arts du Cirque – Châlons-en-Champagne avec le soutien de La Région Champagne Ardenne / Le Prato, Théâtre international de quartier – Lille / Circulons, Centre Chorégraphique National du Havre / accueil studio ACB, Scène Nationale de Bar-le-Duc / Centre Culturel Saint Exupéry – Reims

Avec le soutien de : Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) Champagne Ardenne – Reims / Espace Périphérique de la Villette – Paris / Centre d’Art et d’Essai – Mont Saint Aignan / Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Champagne-Ardenne

Jean-Baptiste André, distorsionniste

Jean-Baptiste André, distorsionniste

Jean-Baptiste André est de cette génération de circassiens qui a repoussé les frontières, avide d'inventer un cirque nouveau, mâtiné de tous les arts. Il est acrobate sur les mains, clown, danseur, promène son corps caoutchouc du côté du théâtre, des arts visuels, de la performance. Longtemps, il n'a pas su où se situer dans le cirque, mais a fait de cette illégitimité supposée, une vaccination définitive contre le syndrome de la répétition.

Entretien avec Jean-Baptiste André

avr

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